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Château de Gardères:
La Passion des jardins

par Eddy

Au cœur de la bourgade, s’élève une bâtisse,
elle aussi atypique : Le Château de Gardères.

Il est un lieu comme peu en France.
Un endroit atypique où Béarn et Bigorre se mêlent au sein d’une singularité ancestrale… qui perdure de nos jours.

Situé à une vingtaine de minutes entre Pau et Tarbes, le charmant village de Gardères est en effet administrativement rattaché aux Hautes Pyrénées… mais enchâssé en Pyrénées Atlantiques, aux confins orientaux du Béarn.

Au cœur de la bourgade, s’élève une bâtisse elle aussi atypique : Le Château de Gardères.
Et c’est de ce petit bijou que j’ai envie de vous parler aujourd’hui…

Érigée sur les vestiges d’un château fort médiéval, la demeure acquiert son aspect actuel au 18ème siècle.

Plusieurs fois revendue après la révolution française, elle est délaissée progressivement au cours du 20ème siècle.

Abandonné aux intempéries, le château perd de sa superbe et va finir par donner le triste spectacle d’une ruine en grand péril.

En 1999, c’est le véritable coup de foudre pour le propriétaire actuel : David Liagre ne peut se résoudre à laisser mourir cet endroit.

Il achète le domaine et crée l’association « Gardères 1723 », composée de passionnés prêts à relever le défi !
S’engage alors une longue restauration de la bâtisse, des communs et des jardins.

Cette véritable renaissance va prendre plus de dix années et David signe ainsi une nouvelle page, dans le grand livre de l’histoire tourmentée de ce lieu.

En juin 2019, le château ouvrait grand ses portes… et surtout son parc !

Cette édition des Rendez-vous aux jardins était l’occasion idéale de (re)venir à Gardères, pour découvrir les dernières réalisations.

Depuis le parking à côté de la mairie du village, la vue sur la façade nord donne le ton : douves en eau où barbotent les canards, plantations aux floraisons variées et structures décoratives métalliques modernes, ornent les pieds de ce monument de deux étages.

Côté cour
L’entrée du domaine s’effectue à l’est, par une imposante grille de fer forgé, qui donne accès à une basse-cour traditionnelle où s’épanouissent poules, canards et autres jars… l’ambiance est posée.

Ici on sent instantanément la volonté affichée de maintenir ce lieu vivant et de ne surtout pas le transformer en musée !

Des artistes et artisans locaux exposent.
Des tables sont à disposition et nous permettent de déguster le sympathique « menu maison » et autres gaufres liégeoises, concoctés pour l’occasion.

La cloche retentit, c’est le moment de
nous joindre à la visite commentée des jardins..
.

Côté jardin
Passé la seconde grille monumentale, c’est un autre univers !

C’est Lionel qui nous emmène; et déjà nous voici face au joyau vert de Gardères : les jardins à la française.

Telles des dentelles, ces broderies de buis évoluent dans un menuet parfaitement orchestré et régulier.

Au milieu de ces tableaux scintillent deux bassins en pierre d’Arudy, qui se répondent en une exacte symétrie.

Ces véritables miroirs reflètent le château ou la silhouette de l’orangerie, au fil de nos déplacements.

 
 
 
 

Derrière l’orangerie justement, se cache un petit jardin : « Le potager de Germain ».

Lionel notre guide, ne tarit pas d’explications quant aux types de plantations et aux codes ancestraux de constructions de ce jardin de moines, qui ici ont été strictement observés.

La visite se poursuit via l’allée sud, qui déroule sa collection d’agrumes aux origines et formes des plus variées.

 
 

Au centre du jardin, nous découvrons une allée carrossable de galets traditionnels.
Cette colonne vertébrale inscrit par son tracé, la parfaite symétrie du jardin principal et accentue le cachet du site.

Parvenus dans la partie ouest du domaine, plusieurs espaces s’offrent à nous.

Tout d’abord un théâtre de verdure, articulé autour d’un bassin en eau, où régulièrement sont donnés de petits concerts, des lectures ou encore des représentations théâtrales.

Bientôt, un chemin d’eau enjambé par un pont de bois rouge et des plantations humides, confèrent une ambiance intime et quasi asiatique à l’endroit.

Un Minotaure magistral nous accueille
au cœur du labyrinthe...

Enfin face à nous, l’entrée mystérieuse du labyrinthe.

Nous nous y engouffrons, non sans avoir été prévenus au préalable par notre guide, qu’une surprise nous attendait en son cœur.
Et quelle surprise !

Un Minotaure magistral nous accueille au bout du chemin ; évocation mythologique de la fameuse légende grecque.
Une sculpture d'acier monumentale, signée par l'artiste canadienne Christina Nick...

 
 

Il nous faut maintenant retrouver le chemin de la sortie ; je m’abstiendrai sur nos multiples tentatives !

La visite guidée des jardins est à présent terminée. Nous en profitons pour flâner encore un peu dans ces jardins merveilleux…

De petites surprises se découvrent encore au fil de notre évolution : statues, sculptures et autres œuvres artistiques, ponctuent le parcours et dynamisent avec élégance les différents espaces.

Nous revenons une fois encore, vers ces bouquets de buis qui sont définitivement magnifiques et parfaitement taillés…

 
 
 
 

Il se dégage une grande cohérence et une réelle harmonie dans ces jardins, où tout invite à la contemplation et au romantisme.

Cette escapade nous a ressourcé et offert un véritable voyage hors du temps… à moins d’une demi-heure de Pau !

La résurrection du château de Gardères est remarquable, chapeau les artistes !

Quant à nous... nous prenons congés, mais c’est sûr, nous reviendrons.



N'hésitez pas à suivre le Château de Gardères sur leur page Facebook

pour toujours être informés de leurs actualités !



@chateaudegarderes

 









Eddy - Bien dans ma ville face aux Pyrénées, je vais vous faire partager mes coups de cœur et autres pépites locales...

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