Le Parapluie de Berger
La famille Pando s’attache à perpétuer la fabrication des parapluies de berger. Equipé d’un manche de hêtre et de 9 baleines en jonc, rotin ou bois, ce parapluie ne se retourne pas
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au vent et vous protège de la pluie et du soleil.
Il est devenu par tradition le fidèle compagnon de nos bergers.
Ces créations artisanales quittent souvent le Béarn pour rejoindre les Etats-Unis ou le Japon. On les retrouve aux mains des portiers des grands hôtels parisiens ou de l’Elysée. Cet emblématique objet pyrénéen aurait même conquis Karl Lagerfeld...
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Un balcon sur les Pyrénées
Reliant le Château au palais Beaumont, le boulevard des Pyrénées se déroule sur 1800 m.
Il offre au regard un panorama exceptionnel sur la chaîne de montagnes que l’on peut
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découvrir sur plus de 150 km, des confins du Pays Basque aux contreforts de l’Ariège, avec
d’infinies variations de couleurs selon les saisons et les heures.
Ce magnifique paseo ou promenade « Belle Epoque », est bordé d’un patrimoine bâti étonnant par
sa grande diversité tel que le Parlement de Navarre, l’ancien Hôtel Gassion, l’église Saint Martin, la
Place Royale et le parc Beaumont pour ne citer que les plus importants.
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Pau, origine de la famille royale de Suède
Jean-Baptiste Bernadotte a débuté sa carrière comme simple soldat avant de devenir fidèle
compagnon d’armes de Bonaparte, Maréchal d’Empire et
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enfin Roi de Suède et de Norvège.
La famille et les descendants du béarnais règnent encore aujourd’hui.
Cette fabuleuse épopée vous est présentée dans le cadre d’une authentique maison de ville
béarnaise du 18ème siècle, sa maison natale.
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Le musée du jambon de Bayonne
La question que l’on entend encore parfois : Comment se fait-il que le siège et le musée du Jambon
de Bayonne soit à Arzacq et non pas à Bayonne ?
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Simplement parce que ce fameux jambon n’est pas né à Bayonne, mais dans l’ensemble de la vallée
de l’Adour.
Si de nos jours il porte encore le nom de la cité basque, c’est uniquement parce qu’il transitait par le
port atlantique de cette belle ville.
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Sent Pançard et le carnaval Biarnés
Pour mieux exprimer ses préoccupations, ses angoisses, le peuple a eu besoin de les matérialiser en
inventant un personnage
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immense et ventru. Un personnage qui concentre en lui tous les désirs,
tous les défauts, mais aussi tous les maux du monde (guerres, catastrophes, injustices…).
C’est le parfait bouc émissaire. Mais tellement vrai dans son expression caricaturale, que l’on croit
forcément à son existence et que l’on se laisse prendre par la magie de son histoire.
Comme à chaque fois, Sent Pançard a échappé de justesse au bûcher du Mardi Gras.
Il est parti se cacher outre Pyrénées, en Aragon. Et, comme chaque année, les béarnais vont le
chercher pour faire Carnaval.
Son retour en pays de Béarn, à travers villes et villages, apporte liesse, pagaille, impertinence,
fantaisie et desconèra (« déconade »)…
Sent Pançard, roi du carnaval, roi païen déchu en exil, profite de l’occasion, dans les jours qui suivent
cette fête, pour réapparaître publiquement avec la ferme intention de reconquérir sa couronne.
Par le col du Somport, il revient en Béarn, en s’arrêtant dans de nombreuses villes et villages.
Reçu en grande pompe, c’est à chaque étape, une fête ritualisée (danses, cérémonie d’accueil en
béarnais, nourriture, musique). Il y retrouve des membres de sa cour qui se joignent à sa marche
triomphale. Son retour s’étale ainsi sur presque un mois pour s’achever le samedi soir précédant la
semaine de carnaval.
Ce périple en Aragon et dans tout le Béarn permet d’associer et d’enraciner le Carnaval Biarnés et
d’en faire une fête communautaire fédératrice.
(Sources : Carnaval Biarnés - Pau)
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Le petit train d’Artouste
Le site d’Artouste est situé à proximité de l’Espagne, soit à environ 10km du col du Pourtalet.
En partant du lac de Fabrèges avec la télécabine,
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on accède à la gare du petit train et du
domaine skiable à près de 2000 m d’altitude et face au célèbre Pic du Midi d’Ossau.
L’excursion démarre à la gare de la Sagette et le tunnel de l’Ours (375 m).
Le chemin de fer offre aux visiteurs des vues panoramiques sur les sommets pyrénéens et
aussi plongeantes sur la vallée du Soussouéou.
Il parcourt 10 km à flanc de montagne pour rejoindre le lac d’Artouste.
Le petit train, sans crémaillère se trouve sur l’une des lignes ferroviaires touristiques les plus
hautes d’Europe. Après sa création en 1920, il devient touristique dès 1938.
Aujourd’hui ouvert de fin mai à fin septembre, l’excursion du petit train fait le bonheur des
béarnais et des touristes à la découverte des Pyrénées.
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L’étrange berceau d’Henri IV
L’écaille de tortue, berceau légendaire du roi béarnais figurait déjà parmi les collections du
château au 16ème siècle dans un « cabinet de curiosités » rassemblant des objets insolites.
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Ce type de salon est très à la mode à cette époque.
Au 18ème, elle est vénérée comme relique. Elle échappe ensuite à l’autodafé révolutionnaire.
Elle est présentée depuis 1822 avec un décor de huit lances en bois doré et avec drapeaux
aux armes de France et de Navarre encadrant un heaume surmonté d’un panache blanc.
La tortue terrestre est pourvue d’une grande longévité et par superstition on dit que l’enfant
de ce berceau en serait bénéficiaire. Elle le mettrait aussi à l’abri des agressions de toutes
sortes.
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Unique au monde : Le musée du béret
La plus emblématique des coiffes béarnaises est sans aucun doute « lou beret » en béarnais,
autrement dit le béret en français.
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Ne dites pas « béret basque » vous feriez bondir immédiatement les béarnais.
D’origine béarnaise, il devient « basque » lorsque les touristes parisiens en villégiature le
découvrent, vissé sur les têtes des marins de Biarritz au 19ème siècle. Il s’étend ensuite à la
Gascogne puis plus généralement en France.
Ce drôle de chapeau méritait bien un musée !
C’est donc à Nay, à proximité de Pau, qu’il a élu domicile.
Si aujourd’hui il n’est porté majoritairement que dans les fêtes locales ou par les anciens
dans les marchés et les campagnes, il demeure pour les stylistes, un accessoire de mode
prisé très souvent sur les podiums de mode de la Haute couture.
Il est aussi le couvre-chef de nombreuses armées du monde entier.
Pour un bon nombre d’étrangers il est au même titre que notre fameuse baguette un
symbole très français.
Ne manquez pas de ramener du Béarn ce « souvenir du pays » qui vous rendra de nombreux
services, notamment quand il pleut.
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Un Russe en Béarn
Dit comme cela on pourrait penser à une visite officielle ou une démarche commerciale… et
bien non il s’agit dans ce cas d’un gâteau rectangulaire et plat.
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Elaboré souvent pour quatre personnes ; c’est une pâtisserie légère sans doute faite de
biscuit meringué et de crème au beurre… sans doute car le secret de la recette reste bien
gardé dans un coffre-fort !
Beaucoup de mystère autour de cette spécialité dont on a du mal à savoir pourquoi elle
porte ce nom de « russe ». Après une recherche très sérieuse, il s’avère que la recette du
célèbre gâteau vient en ligne directe de Russie.
En effet, Mme Garnier-Collot de Mongaston déclarait en 1997 que son aïeule native de Kiev,
en Ukraine avait épousé un garçon du pays et qu’elle vivait à Pau au 19ème siècle.
Prenant régulièrement les eaux de Lurbe-Saint-Christau, elle y séjournait avec cuisinier et
femme de chambre. Le cuisinier avait pour habitude de préparer un gâteau léger au dessert
et qui était une spécialité de la famille ukrainienne.
Se faisant livrer un jour de fête le pain par un boulanger-pâtissier d’Oloron-Sainte-Marie, ce
dernier fut très intrigué en voyant ce gâteau sur la table de la cuisine.
Le cuisinier russe fier et surtout généreux lui donna la recette que nous savourons encore
aujourd’hui.
Le « Russe », exquise spécialité devenue béarnaise, se déguste chez Artigarrède à Pau ou
Oloron, qui en revendique la paternité…
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Le volcan béarnais
Bien que le Pic Palas avec ses 2974m d’altitude soit en tête des plus hauts sommets
béarnais, le Pic du Midi d’Ossau, avec ses 2884m lui vole la vedette.
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On lui doit sa forme conique à sa composition de roches dures d’origine volcanique comme
l’Anayet sur le versant espagnol.
L’influence de la glaciation quaternaire a entrainé la formation de nombreux lacs et
moraines construites par le glacier d’Ossau.
Sommet légendaire, parfois mythique, ce pic s’est vu baptisé de milles noms parfois familiers
tels que « Jean-Pierre », ou sous formes d’expressions plutôt suggestives telles que
l’imaginative « mâchoire d’ours ».
Vu de la Sagette à Artouste, il est même comparé à un petit « Cervin ». Quelle reconversion !
Il reste dans le cœur des béarnais, et plus particulièrement à Pau Pyrénées, comme un
symbole immuable, se détachant magistralement sur la vallée d’Ossau.
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Le premier golf
du continent européen
Le Pau golf Club est le doyen des golfs français et le plus ancien du continent européen.
Il est au cœur de la plaine de Billère, bordant le gave de Pau et face
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aux Pyrénées, à deux pas
du vignoble de Jurançon. C’est sans doute cet environnement unique qui a séduit ses
fondateurs écossais.
Modifié au cours des années, le parcours a gardé son espace naturel et varié.
Plus que la puissance, l’adresse et la technique sont ici privilégiées.
Il est vrai aussi que la douceur du climat et la beauté du site offrent aux joueurs des
conditions idéales tout au long de l’année.
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En Béarn, nous continuerons à faire les andouilles !
Bien souvent méconnue l’andouille béarnaise a pourtant beaucoup de personnalité.
Située entre la normande de Vire et la bretonne de Guéménée,
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on a tendance à hésiter.
Plus discrète hors de son Béarn, l’andouille béarnaise est bel et bien un produit du terroir
avec beaucoup d’authenticité.
Tiens, comment fabrique-t-on cette andouille ? Quelle bonne question !
C’est une panse de porc taillée en lanières et ensuite salées au sel de Salies et pimentées au
piment d’Espelette bien entendu, aillées et persillées. Puis, les lanières sont superposées et
roulées serrées dans un gros boyau.
L’ensemble est mis en séchage durant un an dans un endroit bien aéré, puis l’andouille est
cuite dans un bouillon de cochon. On la savoure froide seule ou avec d’autres charcuteries.
Elle sera accompagnée d’un verre de Jurançon sec ou de Madiran. Bon appétit !
Où déguster ?
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Le Jurançon, le roi des vins
« Bî dou Rey, rey dous bîs » (Vin du roi des vins).
Cette jolie devise figure en grande lettre sur la mairie de Jurançon. La commune n’en est pas
moins fière du vin qui porte son nom.
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Rendu célèbre par le baptême d’Henri IV le vignoble de jurançon fut le vin des grandes
cérémonies de la maison de France et honore encore aujourd’hui les plus grandes tables lors
des événements nationaux et internationaux.
La loi de 1935 sur les appellations n’a retenu que celle du jurançon blanc.
A l’époque, il s’agissait d’un blanc liquoreux, celui du baptême d’Henri IV.
Aujourd’hui, le vignoble de plus de 1000 ha est en pleine évolution. Entretenu par plus de
360 viticulteurs qui produisent du Jurançon sec mais surtout des moelleux qui, dans les bons
millésimes, donnent de grandes bouteilles aux arômes complexes qui deviendront
d’excellents vins de garde.
Ce noble breuvage fut souvent célébré par de nombreux poètes et écrivains dont
l’hommage de Colette. « Je fis, adolescente, la rencontre d'un prince enflammé, impérieux,
traître comme tous les grands séducteurs : le jurançon ».
Cave Coopérative de Gan
Route des vins de Jurançon